Chroniques crétoises, fin provisoire…

Timeo danaos et clebardos gueulantes…

Je n’ai pas parlé de la petite brunette qui arpentait chaque jour la plage, en proposant des massages bien huileux aux vacanciers… Courage? Abnégation? Besoin de casser la croûte, sûrement… Image de la corvée…

Non, ce n’est pas une baleine échouée…

C’est pas très bon, je sais, y’a du grain (du bruit, béotien argentik!), mais l’appareil avait décidé sans m’en parler de bloquer les prises de vues sur 6400 Iso, en Crète, en plein soleil! Alors oui, y’a du grain! Vous n’allez pas me titiller sur des détails…

En Crète, il y a aussi des chats. Peut-être autant que de lapins de garenne sur l’île de Ré… Faméliques, affectueux, surtout quand vous mangez du poisson, mais pas trop envahissants.

Et j’ai découvert, et ce sera le clou de cette modeste chronique, que je parlais grec! Oui! Car en Crète, il y a aussi des chiens. Et là, c’est merveilleux, les chiens grecs aboient comme en France. Je comprenais donc les aboiements grecs des clébards qui, en dépit de la bonne humeur générée par le soleil de ce beau pays, sont aussi cons que partout ailleurs.

Je me promenais, paisiblement, sur un chemin caillouteux, poussiéreux, un peu chaud, avec ma conscience en éveil et mon appareil photo en bandoulière (un Blad, je voyage léger!), et je me suis fait engueuler copieusement par un affreux clebs.

En Crète non plus, on ne peut marcher sans rien demander à personne sur un chemin, sans se faire engueuler par un canidé.

« Ta gueule, stupide animal, je marche, et je ne t’ai rien fait, b….l de m…e!!!
– Je suis chez mouarh, je garde, même le trottouarf, va te faire vouarrrrrrhhhgrrr!
Ta gueule j’ai dit, connard de clebs, et d’abord un bon chien de garde la ferme! »

Pas étonnant que le cerveau de ces bestiaux ne soit pas plus gros qu’un pois chiche. Il n’y a pas de place… Tout dans les mâchoires et les cordes vocales, on ne peut tout avoir… D’ailleurs souvenez-vous: regardez une photo de Mussolini: pareil…

En revanche, pendant huit jours, je n’ai pas vu un flic!

Et ça, ça repose.

La suite? L’an prochain, peut-être… Inch’Allah!